Elles sont aiguës (souvent liées à une infection bactérienne) ou chroniques, primitives ou secondaires. Le terme primitif signifie que l'on ne connaît pas avec certitude leur cause.
Le plus souvent elles débutent insidieusement, et la maladie rénale n'est découverte qu'à l'occasion d'un examen systématique des urines qui révèle la présence de protéines ("albuminurie") et de globules rouges ("hématurie microscopique").
Ces atteintes s’expriment souvent par l’apparition d’œdèmes et l’ensemble est communément appelé « syndrome néphrotique ».
Il faut dans tous les cas pratiquer une biopsie rénale, qui permet d'examiner sous le microscope un minime fragment de tissu rénal, pour identifier précisément le caractère aigu ou chronique, la maladie en cause et la gravité de l’atteinte.
Les atteintes glomérulaires secondaires à des maladies générales
La plus importante est le diabète sucré : de nombreux diabétiques présentent, après plusieurs années d'évolution, une atteinte du rein, la "glomérulosclérose" diabétique.
On peut citer également le lupus érythémateux, l'amylose, cancer, maladie de Berger, vascularite...